COMMENT A-ELLE DÉCOUVERT L’ESCRIME, QU’EST CE QUI L’A AMENÉ A CONTINUER CE SPORT?

Il faut savoir qu’étant plus jeune, Solane pratiquait la gymnastique, et n’était pas très attirée par l’escrime, mais son frère en pratiquait à Givet.

 « J’accompagnais souvent pour le conduire et aller le rechercher » confie t’elle.

Le Maitre d’armes Olivier Debondt essayait de me convertir, mais rien n’y fait. 

Et puis, bien plus tard, lors d’un entrainement (ou Olivier était absent), 

« j’ai essayé… depuis je ne quitte plus les pistes ».

Accros aux sensations de sa nouvelle passion, elle définit l’escrime comme : 

« plus qu’un simple sport, ça m’a aidé à me dépasser, à me comprendre et à avoir confiance en moi. C’est un sport rempli de valeurs auxquelles j’adhère ! »

SI NOUS DEVIONS EXPOSER 3 RÉSULTATS DE TON PALMARÈS, LESQUELS CHOISIRAIS-TU ET POUR QUELLE RAISON?

Notre mousquetaire revient sur sa première grande victoire quand elle était jeune, Une première place sur plus de 260 participantes en demi-finale des championnats de France!
« j’ai pris conscience de mon potentiel et cela m’a donné envie de travailler encore plus. »

Elle a aussi cité son brillant tableau de 16 aux championnats d’Europe U17 à Sotchi (Russie) en 2018,  ainsi que son récent tableau de 32 aux championnats d’Europe U20, à Porec (Croatie)

QUELS SONT TES OBJECTIFS SPORTIFS ACTUELS, A COURT ET A LONG TERME?

« Mes objectifs de saison sont tous atteins, une qualification aux championnats d’Europe (T32) de Porec (Croatie) et du monde U20, à Salt Lake city (USA), j’envisageais avec la crise du Covid19 de faire aussi bien voir mieux qu’à Porec ».

(NDLR : actuellement les championnats du monde sont en suspens, dus à la crise sanitaire).

A plus long terme, notre championne voit grand : Une qualification aux JO de 2028 qui booste sa détermination!

Rage de vaincre, soif de travail et une envie de se dépasser!

QUEL EST LE MEILLEUR MOMENT QUE TU AS VÉCU GRACE A L’ESCRIME?

« C’est difficile de choisir, il y en a tellement » mais Solane partage son tableau de 16 à  Sotchi, «l’ampleur du résultat, l’atmosphère, être appelée au micro, la chambre d’appel, les coéquipiers qui m’encourageaient, j’étais un peu perdue et très impressionnée ».

QUEL A ÉTÉ LE PIRE?

« Là aussi, il y en quelques-uns, d’autant plus que je suis mauvaise perdante, tout en respectant mon adversaire bien sûr, mais pour en citer un : mes premiers championnats d’Europe, à Plovdiv (Bulgarie), se sont mal déroulés, je n’ai gagné aucun match en poule et j’ai été éliminée après les poules… C’était très frustrant et j’étais déçue… Mais j’ai continué à travailler et je me suis relevé de cet échec ».

QUEL(S) CONSEIL(S) DONNERAIS-TU A DES JEUNES ESCRIMEURS AMBITIEUX?

« Le plus important c’est de prendre du plaisir.   Sans cela, c’est impossible de faire des résultats, à quoi bon travailler ? »…

SI TU DEVAIS CITER UN MAÎTRE D’ARMES OU ENTRAÎNEUR QUI SERAIT-IL ET POURQUOI?

«Maître Olivier Debondt, car c’est mon maître d’arme depuis toujours. C’est un peu comme un deuxième papa pour moi, un confident, il est exceptionnel et a un très grand cœur, nous avons une complicité unique et très forte. Je ne peux que le remercier pour tout ce qu’il a fait pour moi. Il croit en moi et je crois en lui. Je suis convaincue qu’on ira très loin ensemble. »